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1er juillet 2005

Un socle commun de valeurs européennes ?

Les valeurs des Européens (SOFRES)

Le 3 juin 2005 - Etude auprès de 10 pays européens.

Dans chacun des pays, la représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas. La population de l’ensemble de ces 10 pays représente plus de 80% de l’ensemble de la population européenne ( Allemagne, Espagne, Finlande, France, Italie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque et Royaume-Uni. )

Principaux enseignements

Lorsqu’on leur demande s’ils jugent qu’en terme de valeurs, les différents pays européens sont plutôt proches ou plutôt éloignés, les interviewés de nos 10 pays ont des réponses assez diverses : en France, en Pologne, en Italie et au Royaume-Uni, le sentiment qu’il existe une proximité entre les différents pays est majoritaire, tandis que dans les six autres pays, c’est l’opinion inverse qui domine.

Dans presque tous les pays où l’étude a été réalisée, les résultats sont assez partagés sur cette question, et logiquement, cela se reflète sur les résultats auprès de l’ensemble des Européens : 44% des Européens jugent que les pays d’Europe sont proches en terme de valeurs, contre 49% qu’ils sont éloignés.

Si cette enquête révèle l’existence de valeurs communes à tous les pays, notamment sur les questions économiques et sociales, des divergences apparaissent entre les différents états membres de l’Union, en particulier sur les questions sociétales ou liées à l’acceptation de certains comportements.

Les valeurs qui réunissent tous les Européens :

la solidarité, l’acceptation de l’économie de marché et la protection de l’environnement


La solidarité :

une valeur forte pour les Européens

La solidarité est une valeur forte autour de laquelle l’essentiel des Européens peuvent se regrouper : ils s’accordent en effet en faveur de l’accès gratuit aux soins pour tous, et notamment à ceux qui n’ont que peu ou pas de revenus, et pour juger normal de donner un revenu minimum aux personnes qui n’ont pas de travail. Une nette majorité des Européens jugent que les personnes ayant de faibles revenus doivent pouvoir bénéficier de soins gratuit : 85% de l’ensemble des Européens partagent cette opinion, l’Italie et l’Espagne étant les pays ou l’adhésion à cette idée est la plus forte, tandis que les Néerlandais sont plus partagé, même si cette opinion reste largement majoritaire dans ce pays (68% contre 31% d’un avis contraire). Symétriquement, mais à un degré moindre cependant, 63% de l’ensemble des interviewés jugent que leur Gouvernement doit assurer un revenu minimum aux personnes qui ne travaillent pas et qui n’ont pas de revenus. C’est en France que cette opinion est la plus forte (79%), alors que l’Italie, le Portugal et la République Tchèque sont plus partagés.

L’économie de marché :

une idée acceptée par tous, tout en refusant l’ultralibéralisme

L’économie de marché est également perçue positivement par les Européens. Près de trois Européens sur quatre (73%) jugent que la libre-concurrence a des effets positifs sur la croissance et l’emploi. Dans tous les pays de notre étude, c’est au minimum 6 personnes sur 10 qui partagent cette opinion.

Deux Européens sur trois s’accordent par ailleurs pour considérer que la recherche du profit est positive pour la société : le niveau d’adhésion est assez proche dans la plupart des pays (autour de 60%), même si les Allemands (55%) et les Tchèques (57%) sont moins enthousiastes que les Polonais (78%) et les Espagnols (80%). Finalement, il semble que dans un espace économique durement frappé par le chômage (environ 9% sur l’ensemble de l’Europe), et alors que plusieurs Etats membres - Pologne, République Tchèque - ont connu les effets d’une politique économique socialiste, l’économie de marché apparaît comme le meilleur système, ou en tout cas le moins mauvais.

Si les Européens adhèrent aux lois du marché et à la libre concurrence, la grande majorité des pays interrogés rejettent cependant, parfois avec force, l’ultralibéralisme et la flexibilité : dans 8 pays sur 10, une majorité assez nette s’oppose à l’idée selon laquelle les entreprises devraient avoir le droit d’embaucher et de licencier avec très peu de contraintes. Un peu plus d’un Européen sur trois (36%) juge qu’aujourd’hui, les entreprises devraient avoir une liberté quasi-totale dans leur processus d’embauche ou de débauche. Cependant, si cette opinion est même majoritaire dans deux pays, la République Tchèque (58%) et l’Allemagne (61%), l’opinion contraire domine dans les huit autres pays. En Finlande (78%) et aux Pays Bas (83%), c’est même plus de trois interviewés sur quatre qui s’opposent à cette vision économique ultralibérale. Le cas de la République Tchèque est sans doute un peu particulier : après des années pendant lesquelles l’interventionnisme de l’Etat était la règle, le modèle capitaliste, même poussé à l’extrême, est aujourd’hui perçu positivement par une majorité de Tchèques.

L’environnement :

une priorité des Européens

Une majorité d’Européens (63%) se déclare prête, pour protéger l’environnement, à accepter des mesures qui freineraient la croissance et l’emploi. Cette fibre environnementale est particulièrement forte en Allemagne (71% contre 27% d’un avis contraire), où les Verts sont solidement implantés, mais moins prégnante au Portugal (50% contre 33%, mais 17% qui n’ont pas d’opinion, ou ne préfèrent pas trancher entre environnement et emploi). Dans tous les pays, cette volonté de privilégier l’environnement, même si on doit pour cela faire certains compromis sur la croissance et l’emploi est majoritaire dans pratiquement toutes les catégories d’interviewés. On l’a vu précédemment, les Européens sont solidaires des laissés pour compte de la société ; ils le sont aussi à l’égard des sociétés et des générations futures.

Une confiance limitée dans le progrès technologique et scientifique

Déforestation, déchets radioactifs, trou de la couche d’ozone, clonage : aujourd’hui, comme dans le passé, les progrès technologiques, industriels et scientifiques ont parfois des effets pervers, notamment pour l’environnement. Préoccupés par ces questions, une forte minorité des Européens (42%) s’en inquiètent au point de juger que ces avancées technologiques et scientifiques apportent plus de mauvaises que de bonnes choses.

(L’ensemble de l’étude sur le site tns-sofres)


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