Il est inquiétant de voir les pouvoirs publics s’écarter à la moindre occasion des outils responsables mis en place pour une gestion cohérente des milieux : Directive sur l’eau, Grenelle de l’environnement, et même de l’Agenda 21 du Pays Vendômois. Les Verts 41 souhaitent que l’on aille au-delà du simple affichage écolo-responsable et soutiendront les opposants et porteurs de recours.
L’argumentaire du préfet Galli, assurant que « l’élevage de porcs en France est déficitaire » est le signe d’une grande méconnaissance de la situation de la filière porcine : la crise du porc est le résultat d’une surproduction organisée depuis des décennies offrant un boulevard à la grande distribution pour écraser les prix d’achat et ne permettant pas aux producteurs de vivre de leur travail.
Pour sortir de cette logique destructrice d’emplois et de milieux naturels, il faut au contraire stopper la concentration des élevages de milliers d’animaux. Les Verts 41 sont favorables au soutien d’une agriculture paysanne en harmonie avec l’environnement, pour une production tournée vers des marchés locaux.
Le revirement du député-président-ex-futur ministre de l’agriculture Maurice Leroy qui soutient démagogiquement cette décision, contraire à la volonté des populations et à l’intérêt environnemental, révèle que la conversion écologique des élus de la majorité présidentielle n’est malheureusement qu’une posture ; leurs actes restant guidés par des intérêts à court terme et des logiques productivistes.
Les Verts Loir-et-Cher